Billy Angers

Comment se fixer des objectifs motivants avec Annie-Claude Gilbert [Durée 14km@6:25] – S03E33

Dans ce nouvel épisode de Coureur.IO, Coach Bill et Coach Isa accueillent Annie-Claude Gilbert, conseillère aux ventes pour Drôlement Inspirant. Ensemble, ils discutent de la fixation d’objectifs, un sujet crucial pour les coureurs de tous niveaux.

Cet épisode débute par un récit des expériences de course récentes des animateurs : Isa relate son demi-marathon à Boston, où elle a dû adapter son objectif initial en raison de douleurs, tandis que Bill partage son expérience positive en testant de nouvelles chaussures, qui l’ont mené à battre son record personnel sur 5 km. Cette introduction met en lumière l’importance d’avoir une approche flexible et adaptable face aux objectifs, un thème central de la discussion avec Annie-Claude.

Annie-Claude souligne que la fixation d’objectifs ne se limite pas à la course à pied, mais s’applique à tous les aspects de la vie. Elle insiste sur l’importance de se fixer des objectifs personnels, plutôt que de se laisser influencer par les attentes des autres ou par les réseaux sociaux.Elle encourage les auditeurs à se concentrer sur leur propre progression plutôt que de se comparer constamment aux autres.

La discussion aborde également l’importance de décomposer les grands objectifs en étapes plus petites et plus réalisables. Annie-Claude utilise l’analogie d’un escalier : il est plus facile de monter un escalier avec de nombreuses petites marches qu’avec quelques grandes marches difficiles à franchir. Elle nous invite à identifier le « plus petit pas possible » qu’on peut faire pour progresser vers notre objectif.

L’épisode explore ensuite la gestion de la déception face à un objectif manqué. Annie-Claude souligne qu’il est important de voir les échecs comme des opportunités d’apprentissage plutôt que comme des défaites. Elle nous encourage à nous concentrer sur le processus et à célébrer les petites victoires tout au long de notre parcours, plutôt que de nous focaliser uniquement sur le résultat final.

Un autre point important soulevé est l’importance de comprendre le « pourquoi » derrière un objectif. Le fameux Why. Avoir une motivation profonde et personnelle permet de rester motivé même lorsque les choses se compliquent.La discussion met en lumière l’impact des réseaux sociaux sur la perception des objectifs et sur la tendance à se comparer aux autres. Les coachs rappellent que les réseaux sociaux présentent souvent une vision idéalisée de la réalité et que les comparaisons peuvent être décourageantes et contre-productives.

Bref, on vous invite à viser la progression plutôt que la perfection. Il est essentiel d’accepter les imperfections et de célébrer chaque pas en avant, même s’ils ne correspondent pas à une vision idéalisée de la réussite.

En somme, cet épisode offre une réflexion approfondie sur la fixation d’objectifs pour les coureurs, en abordant des thèmes tels que la flexibilité, la persévérance, la gestion des échecs et l’importance d’une motivation personnelle. La discussion met l’accent sur l’importance de s’écouter soi-même et de se concentrer sur sa propre progression, plutôt que de se laisser influencer par les attentes des autres ou par la pression des réseaux sociaux.

Sur ce, Bonne course !

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La plug de Annie-Claude Drôlement Inspiranthttps://drolementinspirant.com/

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➤ Image de Annie-Claude – https://coureur.io/wp-content/uploads/2024/10/objectif-ligne.jpeg

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Luc Poirier, entrepreneur, fondateur et investisseur – https://poirier.com/fr/

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Transformer sa vie dans les sentiers – S03E32 [Durée 9km@8:15]

Dans cet épisode, nous rencontrons Samuel Matte-Thibault, directeur général d’Événements Harricana, l’organisme à but non lucratif derrière l’Ultra-Trail Harricana du Canada (UTHC). Cette course, qui se déroule au cœur de la forêt boréale de Charlevoix, est bien plus qu’un simple événement de trail running : elle est une célébration de la nature sauvage et de la résilience humaine.

L’UTHC est reconnu pour ses parcours variés, allant du 1 km pour les enfants au 125 km destiné aux athlètes les plus aguerris, en passant par le populaire 28 km et le redoutable 65 km. Chaque distance offre aux participants une immersion totale dans un écosystème unique, façonné par l’impact d’une météorite de 15 milliards de tonnes il y a 360 millions d’années. Les sentiers serpentent à travers des paysages exceptionnels, menant les coureurs vers des sommets qui surplombent le fleuve Saint-Laurent et la majestueuse forêt boréale. C’est dans cet environnement brut que l’UTHC invite les participants à libérer leur côté sauvage et à courir avec le loup intérieur.

Ensuite, on poursuit l’épisode avec Dominic Cantin qui nous raconte son histoire inspirante. C’est un coureur dont la transformation personnelle est intimement liée à l’UTHC. En 2015, Dominic pesait près de 300 livres et faisait face à des risques de diabète et d’hypertension. Confronté à un défi lancé par ses amis, il décide de prendre sa santé en main et amorce un changement radical. En seulement six mois, il perd une centaine de livres grâce à une alimentation plus équilibrée et une routine d’exercice régulière. Cette transformation lui permet de se lancer dans des courses à obstacles, puis ensuite sa première participation à l’UTHC en 2017.

Au fil des années, l’UTHC devient une tradition pour Dominic et sa famille. Malgré les blessures et les moments de doute, il persévère. En 2018, il complète le marathon d’Ottawa, mais subit ensuite une fracture qui vient remettre en question ses objectifs. Pourtant, rien ne semble l’arrêter. Lorsqu’il abandonne l’UTHC de 80 km à mi-parcours, il re-chausse ses souliers quelques jours plus tard pour parcourir les 40 km restants, illustrant une volonté de fer et un esprit de résilience impressionnant.

Aujourd’hui, Dominic continue de courir, non seulement pour sa santé, mais aussi pour inspirer ses enfants et ceux qui le suivent. Son histoire montre qu’il n’est jamais trop tard pour transformer sa vie et que chaque pas, chaque course, est une célébration de ses progrès et de sa détermination.

Sur ce, Bonne course !

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La plug de Samuel Ultra-Trail Harricana du Canada UTHC Trail Running Quebec – https://ultratrailharricana.com/

La plug de Dominic ➤ La course en sentier

📖 Autres références

Biofreezehttps://biofreeze.com/

Mont Irma Levasseur | Randonnée – https://www.alltrails.com/fr/randonnee/canada/quebec/mont-irma-levasseur

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Courir avec l’âge [Durée 9km@7:30] – S03E31

Dans cet épisode, Bill et Isa abordent un sujet qui touche de plus en plus de coureurs : la course à pied chez les personnes plus âgées. Bien que l’effort intense puisse contribuer au vieillissement du corps à travers l’oxydation, est-ce assez dommageable pour qu’on se limite en vieillissant ? Pour faire court, disons que plutôt que d’arrêter la course, il vaut mieux adapter ses habitudes et ses objectifs !

Le cœur de l’épisode s’attarde sur cette question. Avec l’exemple inspirant de Fauja Singh, qui a commencé à courir à l’âge de 88 ans et a complété le marathon de Toronto à 100 ans, il est clair qu’il n’y a pas d’âge pour se lancer dans la course. Quant à Ed Whitlock, il a montré que même après 70 ans, il est possible d’accomplir des performances exceptionnelles. À 72 ans, il est devenu le premier septuagénaire à boucler un marathon en moins de 3 heures, ce qui, ajusté pour l’âge, équivaut à courir un marathon en 2h04 ! Des performances qui défient le temps et prouvent que l’âge est souvent davantage un état d’esprit qu’une limite physique.

Au-delà des exploits, courir régulièrement offre de nombreux bienfaits pour les personnes plus âgées. L’équipe discute des effets positifs sur la santé cardiovasculaire, la densité osseuse et la prévention des maladies cognitives. Courir aide à conserver la masse musculaire et à maintenir une bonne mobilité, deux aspects cruciaux pour prévenir les chutes et les blessures courantes avec l’âge.

Cependant, la performance n’est pas tout. Avec l’âge, il est essentiel d’ajuster les objectifs et les méthodes d’entraînement. Une récupération plus longue, une attention accrue aux signes de fatigue et des exercices de renforcement musculaire sont d’autant plus importants.

L’épisode rappelle que la course à pied peut être une activité bénéfique, quel que soit l’âge, à condition de l’aborder de manière sécuritaire et réfléchie. Alors, que vous soyez un coureur d’expérience ou que vous envisagiez de commencer tardivement, il n’est jamais trop tard pour mettre ses souliers et se lancer sur les routes !

Sur ce, Bonne course !

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La 1ère plug de Étienne ➤ Bravo à sa blonde qui organise la 4e édition de la course du quartier du lac bromont

La 2e plug de Étienne ➤ Appui à son amie qui recommence la course après blessure.

🎧 Pour écouter en version audio, balado, podcast, YouTube ➤ https://coureur.io/link/70

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La backyard de Coach Franck [Durée 9km@6:20] – S03E30

Dans cet épisode spécial, vos trois coachs sont réunis ensemble pour jaser avec Franck de sa participation à une course « Backyard Ultra ».
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le concept, il s’agit d’une course où les participants doivent courir un peu plus de 6,7 km chaque heure, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un seul coureur. Le lendemain de cette épreuve intense, Franck partage ses impressions, ses défis, et les enseignements qu’il tire de cette expérience unique.

Franck a également souligné l’importance de la stratégie dans une backyard. « Il faut savoir se préserver, » dit-il, expliquant qu’il a ajusté son rythme dès le départ pour éviter de brûler trop d’énergie.
Ce genre de course pousse les athlètes à gérer leur effort sur la durée et à comprendre leur propre seuil de tolérance à la fatigue. Il décrit cette compétition comme un défi qui va bien au-delà des simples performances
physiques. « C’est vraiment dans la tête que ça se joue », affirme-t-il en revenant sur les moments difficiles de la course. Il partage comment, au fil des heures, les participants luttent contre l’épuisement, non seulement du
corps, mais aussi de l’esprit. La discipline est clé : repartir pour une nouvelle boucle à chaque fois, malgré la fatigue accumulée, demande une résilience incroyable.

Durant l’interview, il a aussi évoqué l’aspect communautaire de la backyard. Chaque coureur soutient l’autre, mais à la fin, c’est bien un seul qui l’emporte. Franck, avec humilité, se dit surtout reconnaissant d’avoir
pu tester ses limites tout en étant entouré d’une communauté de passionnés.

L’interview se conclut sur une note positive : bien qu’épuisé, Franck exprime sa gratitude pour avoir participé à une telle course, et il partage quelques conseils pratiques sur la préparation et la gestion de
ce type de défi extrême.

Sur ce, Bonne course !

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La 1ère plug de Franck ➤ Craft Sports Canada – https://craftsports.ca/

La 2e plug de Franck ➤ Upika – https://upika.ca/

📖 Autres références

➤ Circuit Big Wolf’s Backyard
Ultra
https://www.bigwolfsbackyardultra.ca/en/outaouais/

➤ Barres de fruits
– xactnutrition
https://www.xactnutrition.com/fr/collections/fruit-bars

➤ Upika Podcast | Podcast on Spotify – https://open.spotify.com/show/2asnV1adtFbgb1o6r7xeFh

🎧 Pour écouter en version
audio, balado, podcast, YouTube ➤ https://coureur.io/link/69

📝 Notes complètes de
l’épisode ➤ https://coureur.io/69

De la malbouffe au marathon [Durée 9km@6:20] – S03E29

Bill ouvre cet épisode en partageant son expérience personnelle de course à pied, marquant bientôt ses 10 ans dans l’univers de la course. Avec une note d’humour, il raconte ses débuts modestes. Enfant, Bill n’était pas sportif. Il se souvient de son désintérêt total pour la course. À l’époque, son alimentation était loin d’être idéale, avec un frigo rempli de cochonneries. 

Adolescent, il diversifie ses activités physiques avec le badminton et les rollerblades, mais l’alimentation reste un problème. Manger ses émotions, sauter le déjeuner et se nourrir de gaufres trop sucrées sont des habitudes bien ancrées. Ce n’est qu’à l’âge adulte, durant le cégep, qu’il commence à prendre conscience de l’importance d’une alimentation plus équilibrée, sans pour autant changer ses habitudes.

C’est dans la vingtaine que Bill adopte un mode de vie plus sain. Le rollerblade et le volleyball deviennent de nouvelles activités, mais surtout, il s’intéresse enfin à l’importance de l’alimentation. Il réalise qu’avant de se soucier des suppléments et du timing des repas, il faut d’abord se concentrer sur les portions et la qualité des aliments. Ce n’est pas parce que des athlètes prennent des gels spécialisés que cela devient nécessaire pour tout le monde. Bill encourage plutôt une alimentation soutenable et agréable.

En 2015, Bill commence sérieusement la course, mais une hernie discale en 2017 vient interrompre son parcours. Le retour est difficile car il se concentre trop sur la performance. C’est avec le temps que le plaisir de courir revient. Le coaching, selon lui, ajoute une dimension encore plus enrichissante, celle de transmettre ses connaissances et son expérience, tout en se nourrissant du progrès des autres.

Avec la course, Bill gère mieux son stress. Quand il n’a pas le temps de courir, c’est souvent le signe qu’il doit courir. Son approche de la performance influence aussi son regard sur l’alimentation, renforçant son envie de mieux faire.

Sur ce, bonne course !

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La plug de Coach Bill ➤ Paquet de 10 bouchées de poulet – fabriqués à partir d’ingrédients naturels – Fresh Additions – https://freshadditions.ca/fr/nos-produits/bouchees-de-poulet/

📖 Autres références

Coureur.IO (coureurio.myspreadshop.ca)https://coureurio.myspreadshop.ca/all?lang=fr

Bruno Marchand et le pouvoir de la course (radio-canada.ca) – https://ici.radio-canada.ca/ohdio/balados/5614/grand-ecart-wauthier-entrainement-forme/629136/maire-quebec-soulier

Dojos | Fédération Aikibudo Québec (aikibudoquebec.org) – https://www.aikibudoquebec.org/dojos/

🎧 Pour écouter en version audio, balado, podcast, YouTube ➤ https://coureur.io/link/68

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Qu’est-ce que ça mange un coureur ? [Durée 10km@5:30] – S03E28

Dans cet épisode, nous discutons d’un sujet central pour les coureurs : l’alimentation. Entre la nécessité de consommer suffisamment de nutriments pour soutenir l’entraînement et la facilité de surconsommer, il est parfois difficile de trouver le bon équilibre. Alors, que faut-il manger avant, pendant et après l’entraînement ?

Avant l’entraînement

L’alimentation avant une séance dépend de la durée et de l’intensité de l’effort. Pour un entraînement de moins de 60 minutes, une petite collation comme une banane ou un yaourt 30 minutes avant suffit. Pour une séance plus longue (60 à 90 minutes), privilégiez des glucides complexes et des protéines, comme du gruau avec des fruits ou un toast au beurre d’arachide. Pour des entraînements de plus de 90 minutes, optez pour un repas complet 2 à 3 heures avant, incluant des pâtes complètes, des légumes, et des protéines maigres.

Pendant l’entraînement

Manger pendant l’entraînement n’est nécessaire que pour des séances de plus de 90 minutes. Pour des efforts longs ou intenses, consommer des glucides sous forme de gels, barres énergétiques ou fruits secs permet de maintenir l’énergie. Buvez régulièrement pour rester hydraté.

Après l’entraînement

Après une séance, l’objectif est de reconstituer les réserves de glycogène, réparer les muscles et réhydrater le corps. Idéalement, mangez dans les 30 minutes suivant l’effort. Une collation composée de glucides et de protéines dans un ratio de 3:1 est recommandée, par exemple un smoothie ou du lait au chocolat. Même si l’appétit n’est pas toujours au rendez-vous après un effort intense, consommer des calories liquides peut être une bonne solution pour refaire les réserves.

En conclusion, une bonne alimentation avant, pendant et après l’entraînement est essentielle pour optimiser les performances et la récupération. Testez différentes stratégies pour trouver ce qui fonctionne le mieux pour vous !

Sur ce, Bonne course !

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📖 Références

HOLOS Muesli bio à préparer la veillehttps://www.liveholos.com/fr

Barres de fruits – xactnutrition – https://www.xactnutrition.com/fr/collections/fruit-bars

Energy Drink Mix | Neutral – Bag – Näak NA – https://www.naak.com/products/energy-drink-mix-neutral-1-bag-4-00-serving?variant=48731849163056

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Quoi tirer de son test de VO2max? [18km au pace de Coach Isa] – S03E27

Dans cet épisode, nous revenons sur notre participation au Défi de la Tortue, où nous avons tous les trois couru. C’était une belle journée avec Jonathan comme photographe officiel. Merci aussi à Élyse, qui a écouté tout notre catalogue, un épisode à la fois !

Aujourd’hui, nous discutons des mesures de VO2max et de leur pertinence pour les coureurs. Bill a récemment testé sa VO2max à 58 avec sa montre Garmin, mais un test en laboratoire a révélé une mesure de 60. Quelques semaines plus tard, après de mauvaises nuits de sommeil, Garmin indiquait une baisse à 54. Ces fluctuations nous amènent à questionner la fiabilité des équipements et des protocoles utilisés pour mesurer le VO2max. Pour Isa, elle n’a pas de mesure par une montre, mais le test en labo a révélé une VO2max de 55.

Il est essentiel de comprendre que le VO2max n’est pas le seul indicateur de performance en course à pied. Des facteurs comme le poids corporel et l’efficacité mécanique influencent aussi les capacités d’un coureur.

Même sans capteur de puissance, ces mesures peuvent orienter les entraînements. Travailler son efficacité musculaire et squelettique peut faire toute la différence. Les exercices pliométriques comme le saut vertical ou la chute depuis un banc de 10-15 cm permettent de tester la puissance des membres inférieurs. En complément, l’entraînement en état de fatigue, comme des séries de 6 minutes à intensité élevée suivies de 20-30 minutes à rythme soutenu, aide à développer cette endurance musculaire essentielle.

On évoque aussi l’entraînement à jeun pour favoriser l’oxydation des lipides, notamment à 60-80% de l’intensité maximale, ainsi que l’importance du cycle menstruel dans la planification des séances pour les athlètes féminines. En conclusion, au-delà des chiffres, il s’agit de comprendre comment votre corps fonctionne et de toujours chercher à optimiser votre rendement, un pas à la fois.

Sur ce, Bonne course !

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La plug de Maxime ➤ Podcast de Dr Kin – https://drkin.com/balado/

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Courir en pleine conscience [Durée distance satisfaisante] – S03E26

Dans cet épisode, je partage une réflexion sur l’égo et son impact sur la vie, notamment dans le sport. Pendant longtemps, j’ai associé l’égo à l’image caricaturale d’une personne arrogante et bruyante, cherchant constamment l’attention. Mais en réalité, mon propre égo se cachait derrière cette vision, me faisant croire que je n’étais pas concernée.

Il y a quelques mois, j’ai enfin confronté mon égo. Contrairement à l’image que je m’étais formée, il ne ressemblait pas à un vantard bruyant, mais plutôt à un « gros bébé-lala », peureux, jaloux, et toujours prêt à rejeter la faute sur les autres pour justifier ses insécurités. Cet égo craint de ne pas être à la hauteur et cherche constamment à m’éviter la honte. Une fois que j’ai réalisé que mon égo n’était qu’une façade pour dissimuler ma peur de l’échec, cette illusion s’est dissipée, me laissant avec une vérité plus apaisante : je suis suffisante telle que je suis, sans avoir à prouver quoi que ce soit à qui que ce soit.

Dans l’épisode d’aujourd’hui, nous allons explorer comment démasquer cet égo sournois, surtout dans le contexte sportif. Nous discuterons des signes révélateurs de l’égo, comme ces pensées autocritiques qui surgissent quand on doute de soi-même. En tant que coach, j’encourage mes athlètes à reconnaître ces discours internes, à être conscients de la façon dont l’égo se manifeste physiquement, comme en fixant le sol pendant une course.

Pour mieux comprendre comment surmonter l’égo, nous allons parler de pleine conscience avec notre invité, Simon Poulin. La pleine conscience, contrairement à la simple méditation, implique une attention active à l’instant présent. Dans la course à pied, cela signifie être attentif à chaque foulée, à sa respiration, et aux sensations du corps. En courant de manière consciente, non seulement on améliore sa performance et prévient les blessures, mais on apprend aussi à gérer le stress et à apprécier chaque moment, au lieu de se focaliser uniquement sur le résultat final. Cette approche peut transformer votre course, et peut-être même votre vie.

Sur ce, Bonne course !

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La plug de Simon Communication Pleine Conscience – http://www.communicationpleineconscience.net/

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Choisir la course à pied [Durée 7km@6:00] – S03E25

Dans cet épisode solo, je me lance dans une réflexion personnelle sur la course à pied et ce qu’elle m’a apporté au fil des années. Tout a commencé avec une prise de conscience, grâce à un ami qui m’a avoué qu’il n’osait pas faire d’activités seul, comme si elles n’avaient pas de valeur sans être partagées. Cela m’a fait réaliser que moi aussi, j’avais tendance à éviter certaines activités si je n’avais personne avec qui les partager, pensant qu’elles perdraient de leur importance.

En repensant à cette conversation, je me suis demandé pourquoi je me suis accrochée à la course à pied, une activité souvent solitaire. C’est vrai, la course à pied a un aspect individuel, mais c’est précisément cela qui m’a séduite. L’idée d’être mon propre moyen de transport, le sentiment de liberté que procure chaque foulée, et le défi constant de repousser mes limites m’ont captivée. À mesure que je progressais, passant de 5 km à 42 km, j’ai découvert que la course à pied était plus qu’un simple exercice; c’était un mode de vie.

Mais pourquoi persévérer malgré les blessures et les obstacles? Pour moi, c’est une question de sortir de ma zone de confort, de résoudre ce « casse-tête » qu’est la course, et de répondre à un besoin profond d’être à l’extérieur. La course m’a aussi apporté un réseau social précieux et un mode de vie plus sain, notamment depuis que j’ai arrêté de fumer en janvier 2023. 

Le plus important est ce que la course a fait pour mon mental. J’ai appris à déjouer mes pensées négatives, à affronter mes inquiétudes et à comprendre que le voyage est souvent plus important que la destination. Aujourd’hui, bien que j’aie toujours des objectifs, l’essentiel est que je cours parce que cela me réalise.

Je cours jusqu’à ce que, peut-être un jour, je me réveille en me demandant : « Est-ce que c’est encore ce que je choisis aujourd’hui? » Pour l’instant, la réponse est un oui retentissant.

Sur ce, bonne course !

Un plan de course, ça sert à quoi ? [Durée 7km@7:15] – S03E24

Dans cet épisode, nous avons décidé de nous attaquer à un sujet crucial mais souvent négligé : l’importance d’un plan d’entraînement en course à pied. Après avoir souvent discuté de coaching, d’outils technologiques et de montres, il était temps de plonger dans l’essence même de la préparation : le plan. Bill a ouvert l’épisode en partageant ses récentes courses sous le soleil de Puerto Plata, et après quelques échanges légers sur des anecdotes d’auditeurs et des retours encourageants, nous avons abordé le sujet principal.

Un plan d’entraînement, c’est bien plus qu’un simple calendrier. C’est un outil puissant pour générer de l’engagement et structurer ses séances de course. Il permet de prévoir ses entraînements, d’éviter l’improvisation, et de s’assurer que chaque course contribue à un objectif global. Mais à quel moment est-il vraiment nécessaire de suivre un plan ? Les périodes critiques, comme la préparation à un événement important, nécessitent une planification rigoureuse pour optimiser les performances et minimiser les risques de blessures.

Nous avons aussi discuté des différents outils disponibles pour suivre son plan, qu’il s’agisse de montres, d’applications ou de plateformes en ligne. Ces outils ne sont pas seulement pratiques pour suivre les progrès, ils facilitent aussi la communication avec un coach ou permettent de s’auto-évaluer en temps réel.

La gestion de la charge d’entraînement est un autre aspect essentiel d’un plan bien conçu. Il s’agit de progresser de manière soutenable, en équilibrant les différents types d’entraînements comme les courses longues et lentes, les intervalles, et les sessions de récupération. La fixation d’objectifs clairs et la planification à rebours sont cruciales pour s’assurer d’arriver prêt le jour J.

Enfin, pour ceux qui préfèrent « pas de plan », nous avons abordé comment courir de manière sécuritaire. Même sans suivre un plan rigide, il est important de rester à l’écoute de son corps, de varier les entraînements, et de ne pas négliger la récupération.

Cet épisode offre une réflexion approfondie sur l’importance de la planification dans la course à pied, et sur la manière dont elle peut transformer non seulement vos performances, mais aussi votre expérience de coureur.

Sur ce, Bonne course !

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La plug de Coach Bill ➤ Son ami Pierre et son futur balado sur le vélo de montagne

La plug de Coach Isa ➤ Ses caméras de surveillance

📖 Autres références

➤ Livre : Courir Mieux | Jean-François Harvey – https://www.jeanfrancoisharvey.com/courirmieux

🎧 Pour écouter en version audio, balado, podcast, YouTube ➤ https://coureur.io/link/63

📝 Notes complètes de l’épisode ➤ https://coureur.io/63